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  • Ce n’est pas nouveau, ils le disent ouvertement depuis longtemps, on a même déjà légiféré sur cette impossibilité de garantir la protection des données au niveau européen (la fin du Privacy Shield). Ce qui est nouveau c’est que c’est devant le sénat français.

    En 2019 j’ai basculé le run d’une très grosse entreprise d’AWS vers Azure, les ingés Microsoft qui nous aidaient devaient délimiter la protection des données qu’ils pouvaient garantir (pour que l’entreprise garde sa certification ISO 27001), une des garanties impossibles de leur part était que les données des clients soient protégées du gouvernement américain, vu qu’ils ont leur loi CLOUD Act à respecter.

    En théorie ça ressemble à une brèche du RGPD, mais entre temps il y a eu l’arrêt Schrems II côté UE qui dit comment rendre ça RGPD compatible : c’est aux entreprises de chiffrer toutes les données considérées “sensibles” qui sont stockées dans un cloud. Comme ça, même si les USA mettent leur nez dedans, ils n’en tireront que des données impossibles à exploiter. Donc on part du principe que les clouds américains sont incompatibles avec l’Europe… mais qu’on peut s’adapter à leur usage, et qu’il y a donc une compatibilité possible.

    Bien entendu, ce n’est pas fait par la majorité des entreprises, ne serait-ce que parce que l’impact du chiffrage sur les performances des recherches parmi les données sensibles serait lourd, or le business de beaucoup d’entreprises inclut l’exploitation des données sensibles qu’elles ont sous la main (rappel que chaque info que vous donnez à une entrerpise va être exploitée). Par expérience de la façon de fonctionner dans le monde de la tech, trouver une façon de faire semblant de respecter le RGPD (par ex. une pseudonymisation foireuse) est plus attirant que de trouver une façon de chiffrer les données sensibles tout en conservant la performance lors de leur exploitation. Donc l’illégalité sera généralement préférée pour faire des économies d’efforts. Les amendes ne sont pas assez élevées pour dissuader (elles le sont en théorie mais jamais en pratique).

    TL;DR: Ça fait longtemps que les données sensibles sont impossibles à protéger quand un cloud américain est utilisé.





  • Well yeah, this is criticism of the bourgeois art scene and its “local galleries” undercutting artists to a point where only self sufficient artists can survive, while proletarian artists are treated as undesirables.

    It’s the same criticism Duchamp was doing of the art world updated for modern times. As we both lived in the same city at different times, it resonates with me.

    The “portrayal as corporate sellouts” is a misinterpretation. Maybe my piece is hard to interpret though. Hard to tell since I can’t have an objective point of view on it.



  • C’est probablement pas toi le bas-vote, je te crois sur parole, mais peu importe en vrai. Ce qui compte c’est que quand tu n’as rien à dire ou pas envie d’échanger avec quelqu’un, tu as le droit de rien dire, c’est parfaitement légitime et beaucoup moins désagréable pour tes interlocuteurs que d’ignorer 99% de ce qu’ils amènent dans la conversation pour sortir de la mauvaise foi (ou de la nullité absolue? j’espère pour toi que c’est juste de la mauvaise foi).

    J’avais espoir de créer quelque chose de contsructif en faisant l’effort d’apporter des éléments plus sérieux dans la conversation, et au passage de relever tes biais sur certains sujets où tu ne sais juste pas de quoi tu parles (je dis pas ça méchamment - on a tous nos expertises et nos lacunes). À la place j’ai eu le droit à “mdr 60-70 ça veut dire 1960 je suis très intelligent” : oui, ça m’énerve quand je vois ça, toute personne qui met des efforts dans quelque chose va être énervée quand ses efforts se heurtent à ce type de mur. C’est humain et normal.

    Si c’était un truc qui arrivait juste de temps en temps je dis pas, mais c’est récurrent ici le coup du bas-vote immédiat et de la réponse zéro effort complètement à côté de la plaque quand je fais l’effort de proposer des éléments constructifs pour faire avancer une conversation, ou de la recadrer dans la réalité historique.

    J’en ai tiré la leçon qu’il faut, t’inquiète. On ne va pas se recroiser de sitôt.


  • en 1960, les boomers les plus vieux avaient 14 ans.

    Wah jvais crever, c’est ça le niveau ? Insta downvote à un effortpost pour répondre une nullité pareille ?

    Je me casse le cul à écrire une réponse construite qui amène un peu de sérieux et de sourçage académique sur le sujet pour corriger de façon sympa des lacunes anti-historiques, et c’est ÇA le niveau de réponse, vraiment ?

    D’après toi, quelle génération est étudiante en mai 68 ? Lire “des années 60-70” et penser que ça veut dire l’année 1960 soit c’est de la connerie, soit c’est de la grosse mauvaise foi, dans les deux cas c’est pas motivant.

    Non c’est bon, j’avais recommencé à intéragir un peu sur c/france, mais vu les interactions de ces derniers jours qui ont toutes fini pareil, je vais retourner dans mon coin et vous laisser macérer dans votre bistrot. Mon temps libre mérite mieux. Bisous.


  • La 5éme république, construite après la guerre, marchait bien

    Les 30 glorieuses sont l’œuvre de la 4ème république et du contexte international.

    Pour le reste, la semaine de 45+ heures, les salaires pourraves pour les ouvrier, les femmes écartées du salariat et sous-payées, l’immigration corvéable, l’esclavage colonial, les massacres de 61, la répression violente des mouvements contestataires, etc. c’est pas ma définition de bien marcher.

    Ce qui a permis de créer des bonnes choses à l’époque, c’est justement l’œuvre des boomers : les grandes luttes sociales des années 60-70. Les conquêtes sociales des jeunes boomers (SMIC, retraite à 60 ans, sécu renforcée) sont issues de leurs luttes (mai 68, grèves massives). Ça ne vient pas des classes dirigeantes.

    Ont est dans une démocratie, les choses qu’on a aujourd’hui sont dus aux votes précédents.

    On vote tous les 5 ans pour un président bonapartiste qui concentre les pouvoirs, avec 50% d’abstention et des médias rassemblés dans les mains de quelques milliardaires, c’est pas ouf pour une démocratie où on est censés pouvoir faire des choix collectifs libres et éclairés.

    Les résultats des votes sont des résultats de rapports de force. Y’a assez de sociologues qui ont écrit sur le vote dans la 5ème, Bourdieu qualifiait même le vote d’acte socialement conditionné, ni libre ni rationnel, je vais pas refaire leur boulot. C’est la raison pour laquelle les luttes anti-système se font majoritairement hors du système : syndicalisme, manifestations, et parfois même violence sociale.

    Quand on parle de votes, il faut considérer qu’on récolte les résultats de rapports de force, pas juste de bulletins dans des urnes. Les classes dominantes ont beaucoup plus de moyens pour imposer leur vision du monde que les classes dominées. Boomer ou pas, même problème, mêmes luttes, c’est éternel.

    Notre premier ministre est un boomer. On a presque 140 députés qui sont des boomers, le quart du corp électoral est composé de boomer, si on compte l’abstention ca monte a un tier des votes sur les scrutins a faible affluence.

    Tu montres que certaines personnes de cette génération occupent encore des postes de pouvoir ben… oui ? Sauf que ces postes pourraient aussi bien être tenus par leurs collègues qui ont 20 ou 30 ans de moins et exactement les mêmes idées, votent exactement les mêmes lois, c’est pas le fait d’être boomer qui est le déterminant de leur idéologie.

    Ces boomers au pouvoir c’est pas les retraités au SMIC ou les ouvriers de 75 ans, regarde leurs profils, ils sont tous issus de classes dominantes. C’est les technocrates de leur génération. Vraiment, tu vois pas le rapport de force ?

    C’est un biais de penser qu’un système peut être détruit aussi facilement qu’il a été créer.

    Ben tu défends mon point ?

    Si un système est difficile à détruire, c’est parce qu’il est profondément enraciné, il y a une inertie structurelle, portée et reproduite pendant des décennie par des institutions, des rapports de force et de classe. C’est pas les boomers c’est les gens avant et après aussi.

    On peut se perdre dans des luttes sans intérêt et non constructives à dire boomers ci boomers ça, oui leur génération vote majoritairement contre les intérêts des plus jeunes et c’est pas ouf, mais le problème c’est pas les boomers. Bientôt y’en aura plus, leurs successeurs sont déjà bien installés dans les sièges du pouvoir et continuent sur la même trajectoire, peut-être que c’est contre eux qu’on devrait se battre, ceux qui sont dans ces sièges ?

    PS: PTDR l’instant downvote vraiment grosse conversation ici, continuez entre vous j’ai compris le message.


  • Ben justement, le système n’a pas été construit par une génération, il a été construit par une classe dominante, par des gens qui s’entendent super bien d’une génération à l’autre parce qu’ils appartiennent tous à cette même classe.

    Surtout que ce sont aujourd’hui les Gen X, Y, Z qui continuent à faire tourner ce système, les boomers sont majoritairement sortis de la vie politique (pas aux USA mais on parle France là). S’ils continuent les mêmes politiques, c’est peut-être que c’est pas générationnel mais plutôt systémique de façon transgénérationnelle, non ?

    Ça arrange bien les dominants qu’on pointe du doigt une génération plutôt que de les regarder eux.


  • Les boomers ne sont pas des ennemis systémiques.

    Au sein de leur génération il y a une division riche/pauvre, bourgeois/prolétaires, dominants/dominés, comme dans les autres.

    Le problème n’est pas le système de retraites, c’est le partage et la répartition des richesses dans son intégralité.

    Les boomers vont bientôt crever, les problèmes seront toujours là après eux.

    C’est une diversion. Peut mieux faire.

    P.S.: Le pouvoir structurel et politique est actuellement dans les mains de la Gen X. C’est aussi la génération qui vote le plus RN, et qui a le plus gros poids électoral, en passant. Si vous voulez vraiment vous perdre dans des luttes intergénérationnelles sans intérêt, essayez au moins d’inclure les personnes qui sont en train de vous ruiner la vie dans vos cibles.








  • Il y en a, mais leur fortune a été construite via l’exploitation de la pauvreté locale ou du sud global. L’exemple souvent utilisé par les défenseurs des riches c’est le gars de Patagonia qui a donné sa fortune à la lutte contre le changement climatique. C’est censé être un bon exemple, comme si sa fortune n’était pas issue d’exploitation et n’aurait pas pu être redistribuée aux salariés et artisans qui ont contribué à l’enrichir. C’est bien qu’il l’ait donné, mais voilà quoi…

    Pour ma part je ne vois pas pourquoi les milliardaires devraient exister. Le fait qu’il n’y a que deux ou trois contre-exemples vaguement acceptables soutient qu’on se porterait mieux si on redistribuait leur fortune.


  • Il n’est pas impossible que l’effet principal soit déterrent - et ça c’est plus difficile à mesurer. Encore que dans le temps, par zones précises, c’est possible en comparant les chiffres.

    Non ça se mesure plutôt bien.

    La référence c’est l’étude de Laurent Mucchielli sur l’inutilité de la vidéosurveillance, qui a été publiée sous forme de livre plus accessible qu’une thèse. Elle montre entre autres que dans des régions où la vidéosurveillance a été généralisée, la criminalité ne baisse pas. Soit elle se déplace, soit elle s’anonymise mieux, soit elle en a rien à faire des caméras. Pire, dans une ville en particulier sur laquelle il concentre une bonne partie de son étude (Marseille), la criminalité augmente au même temps que l’augmentation des méthodes de surveillance et de répression. Prévention ratée, des mesures sociales auraient été plus efficaces.

    Le best of c’est quand la gendarmerie a commandé une étude pour vérifier l’utilité de mesures de vidéosurveillance sur la prévention de la criminalité, et les chercheurs qui ont bossé dessus leur ont rendu le résultat opposé de ce qu’ils attendaient.

    Il y a pas mal de méthodologies différentes possibles pour comparer avec/sans vidéosurveillance, toutes arrivent à la même conclusion. Toutes? Non, un ministère d’irréductibles hargneux résiste, car le ministère de l’intérieur est littéralement le seul à publier régulièrement des études démontrant l’efficacité de la vidéosurveillance généralisée. À voir si tu préfères les croire eux ou des chercheurs qui ont longuement travaillé dans le domaine !




  • De base je ne comprends pas comment le projet de Stérin peut être légal. Il a dit publiquement que son but est spécifiquement de faire gagner le Rassemblement National, les dépenses pour soutenir les partis politiques sont plafonnées. Il finance ça avec des thunes clairement liées à de l’évasion fiscale, mais pas de signe d’une enquête ou d’un redressement alors qu’il fait revenir ces thunes en France.

    Soit il est protégé par le gouvernement, soit on peut dire adieu à ce qui restait de la séparation des thunes et de la politique… et en écrivant ça je me souviens de la campagne de Macron financée bien au delà des montants autorisés par des riches via des ruses fiscales, aka le « macrongate », et je vais juste retourner doomer dans mon coin je crois.


  • Les chiffres ne trompent pas : plus une ville est dense, plus tout est près, moins les distances sont grandes et moins on a besoin de la voiture au quotidien — et donc plus facilement on s’en débarrasse.

    Ainsi, Paris, Bordeaux (Gironde) et Strasbourg (Bas-Rhin) occupent les trois premières places de notre palmarès, devant Lille (Nord), Grenoble (Isère), Lyon (Rhône), Nantes (Loire-Atlantique) ou encore Toulouse (Haute-Garonne), Montpellier (Hérault) et Rennes (Ille-et-Vilaine). Dans ces villes, la voiture peut généralement rester au garage… ou chez le concessionnaire.

    La règle n’est toutefois pas toujours vraie. Preuve en est Marseille (Bouches-du-Rhône), deuxième ville de France, parmi les plus denses que compte le pays, à la 27e place de notre palmarès, derrière Metz (Moselle), Amiens (Somme), Dijon (Côté d’Or) ou Orléans (Loiret).

    Certaines villes moyennes — disons de moins de 100 000 habitants — sont toutefois aujourd’hui plus propices à lâcher la voiture, sans être dans le top de notre classement. C’est le cas de La Rochelle (Charente-Maritime, 23e de notre palmarès), Versailles (Yvelines, 34e), Poitiers (Vienne, 39e) Avignon (Vaucluse, 41e), Valence (Drôme, 49e) ou Chambéry (Savoie, 53e).


  • Beaucoup de la haine que Rima Hassan reçoit est purement à cause de ses origines.

    Elle n’est même pas si radicale : elle avait initialement tenté son coup chez EELV avant de rejoindre LFI, qu’elle n’aurait pas rejoint si EELV lui avait proposé une place sur sa liste aux européennes l’année dernière.

    Chaque phrase qu’elle prononce est scrutée par les médias pour en extraire des morceaux hors contexte qui la font passer pour une extrémiste. Comme elle le dit dans la vidéo, quand des articles sont faits à son sujet, on parle beaucoup d’elle dans les médias, mais elle n’a jamais de droit de réponse, elle n’est jamais interviewée. Elle a paradoxalement beaucoup de présence médiatique sans pour autant avoir une place dans les médias.

    J’invite les gens qui ont des préjugés à son sujet à tenter de surmonter leurs préjugés en regardant n’importe lequel de ses entretiens vidéo, celui-ci inclus. Ça vous surprendra de voir comme en plus d’être vraiment calme et cool, elle ne va pas si loin que ça dans ses prises de position au final. Elle va bien moins loin que la majorité des décoloniaux.

    Force à Rima.