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  • Utilisée dans un cadre médical avec un suivi et donc un soignant capable de dire si la pratique est adaptée, utile, dangereuse ou non pour le patient, je n’y vois pas d’objection ; ça peut même éviter la médicamentation.

    Par contre, on peut questionner l’usage des termes/pratiques yoga et méditation de pleine conscience telles quelles. Sauf si je dis des bêtises, il me semble bien que ces pratiques sont liées à des croyances religieuses. C’est d’ailleurs un débat qui revient souvent, j’ai l’impression, dans le corps médical et même à l’école/université où la méditation de pleine conscience est poussée.

    Je sous-entends par là que si on s’inspirait de ces pratiques en les sortant véritablement du champs religieux (ou en évacuant tout doute) et les “renommant” pour les faire entrer dans un champ médical, on éviterait peut-être déjà la confusion avec les McMéditation et autres, qui peuvent tirer un bénéfice commercial/emprise gourou à proposer un soi-disant soin médical. Je ne sais pas si je suis bien claire.

    @Bad@jlai.lu, je te ping ici, vu que tu as l’air de bien connaître la méditation par son approche bouddhiste. Si tu as un éclairage éventuel ?






  • Il faut que je retrouve un papier du canard enchaîné d’il y a quelques années qui expliquait en quoi l’État français participait à cette “mode” de la méditation de pleine conscience, yoga, etc. pour se désengager des soins psychologiques et psychiatriques. Coup financier pour le patient, qui n’est pas soigné, et ça fait marcher l’économie en plus. Pratique.

    J’ajoute que le yoga et cie., sans nécessairement accentuer les problèmes, ne sont pas des outils magiques pour tous et peuvent retarder une prise en charge.

    Sans parler du détournement de ces pratiques pour pouvoir “déstresser” et “travailler plus” dans un environnement de travail nocif (surcharge de travail, salariés sous-payés, harcèlement, etc.)